Le 10 janvier dernier, la limitation de vitesse est passée de 80 à 70 km/h sur le périphérique parisien. Trois mois après la mise en place de cette nouvelle mesure, le magazine Auto Plus révèle une augmentation de 20 % du nombre de flashs sur la rocade de la capitale (résultats confirmés par la préfecture de Police). Cela représente tout de même 1 200 excès de vitesse par jour (contre 1000 auparavant).
Au total, 16 radars ont été installés sur le périphérique parisien, soit un boîtier tous les 4-5 kms. Initialement, cette mesure avait pour but de rendre la rocade de la capitale plus sûre, et de réduire la pollution atmosphérique et sonore. Mais pour les associations d’automobilistes, il s’agit avant tout d’un moyen pour l’Etat de renflouer ses caisses. D’ailleurs, un classement des radars les plus rentables en France avait été établi pour dénoncer ce système. En effet, les nouveaux contrevenants vont devoir payer une amende pour un acte sans conséquence auparavant et être probablement obligés d’effectuer un stage récupération de points Paris.
Nouvelle limitation de vitesse périphérique parisien : un faible impact
Aujourd’hui, les associations d’automobilistes déplorent l’absence de bilan concernant la baisse effective des nuisances, suite au changement de la limitation de vitesse sur le périphérique parisien. Deux organismes spécialisés dans la mesure des pollutions diverses – Airparif et Bruiparif – notent quant à eux le faible impact d’un tel changement sur la qualité de vie quotidienne des riverains.
La Ligue de Défense des Conducteurs et l’Automobile Club des avocats ont d’ores-et-déjà décidé de ne pas en rester là et ont déposé un recours contre le gouvernement pour erreur manifeste d’appréciation. Celui-ci sera étudié par le Conseil d’Etat dans plusieurs mois.
Bonjour,
Je conduis depuis octobre 1971 toutes sortes d’engins motorisés et de préférence de forte puissance….je suis régulièrement en excés de vitesse par rapport aux normes imposées sur le territoire Français. Je parcours environ 25000 kms par an et cela depuis 42 ans, soit environ plus de un million de kilomètres sans accident.
Aujourd’hui tout est mis en oeuvre sur la répression de la vitesse par toutes sortes de radars et, plus particulièrement, les radars automatiques car c’est d’une grande facilité:
– personne à côté
– travaille 24/24h
– aucune tolérance
– très grosse rentabilité
J’ai connu l’époque à laquelle nous pouvions rouler sans limitation et je ne m’en suis pas privé…..
Je suis furieux de la tournure hyper restrictive que prend la conduite routière en France avec cet argumentaire perpétuel des différents gouvernements: c’est la vitesse qui est responsable de tous les accidents !!
Tellement facile !! alors que tous les analystes sont unanimes: le premier facteur d’accident sur autoroute est l’endormissement !!
D’autre part, quelle belle (?) hypocrisie de limiter la vitesse à 130 km/h sur autoroute et par contre de toujours continuer à vendre des véhicules atteignant sans aucun problème des vitesses très supérieures.
Mais je n’entends jamais de conseil sur l’absence de clignotant – 1 utilisateur sur 10 en moyenne y songe….- de même que je n’entends pas parler d’utiliser les feux par chaussée humide:
Combien de véhicules, même par forte pluie, n’ont aucune lumière allumée et de manière fort regrettable des véhicules de police ou de gendarmerie sont concernés !! Mais là, ATTENTION !! hors de question de leur en faire la remarque même de manière délicate…….
Ne parlons pas de la non utilisation des rétroviseurs, du téléphone portable au volant, des véhicules collés à 2 mètres du pare-chocs à 130 km/h, de ceux qui dépassent par la droite, de ceux qui sont soudés à la voie du milieu lorsqu’il y a trois voies en sens unique [ autoroute, périphèrique etc… ] de ceux qui déboitent au dernier moment pour dépasser sans se préoccuper du véhicule les dépassant eux mêmes, tout cela pour ne pas perdre 1 km/h de vitesse….
Je peux, grâce à mon expérience accumulée au fil des années, citer des dizaines de cas semblables.
Je peux aussi signaler que j’ai connu l’époque à laquelle des gendarmes ne se préoccupaient pas de la vitesse comme principal facteur accidentogène, mais du comportement du conducteur !
J’aimerai savoir en quoi est particulièrement dangereux un automobiliste roulant à 180 km/h voir 200 ou 240 sur autoroute lorsque se présente une ligne droite de plusieurs kilomètres sans aucun véhicule et que ce conducteur à l’intelligence de ralentir à 130 voir beaucoup moins en fonction des obstacles qui se présentent ?
Pourtant, ce dangereux délinquant est passible des pires tribunaux d’inquisition existant chez nous.
Voilà une petite partie de ma réflection qui fait qu’il n’y a plus aucun plaisir à conduire dans ce pays, qui fait que l’on délaisse de plus en plus la voiture, la moto, et que les constructeurs ont de bonnes raisons de craindre l’avenir.
Dès que l’on sort sa voiture, c’est pour vivre dans l’angoisse de se prendre un radar, car point n’est besoin d’être un délinquant pour cela, il suffit simplement d’une légère accélération après un ralentissement et, le temps de vérifier sa vitesse au compteur, par manque de chance, le radar était juste là et il y avait 5 ou 6 km en plus ……quel grand danger l’on a fait subir à son environnement immédiat !!
Comme beaucoup, nous avons compris que le premier souci, c’était de ne jamais lâcher le compteur des yeux tandis que ne pas regarder sa route est devenu un détail…..
J’ai connu également l’époque ou l’on ne regardait JAMAIS le compteur mais par contre, on ne quittait jamais des yeux la route……j’avais beaucoup plus confiance dans cette attitude !
Tout est fait pour culpabiliser le conducteur, il n’y a plus que de la répression et particulièrement de la répression FACILE afin que l’argent rentre à flot dans les tiroirs caisse de l’état seigneurial et avide des deniers gagnés si difficilement par son petit peuple qui commence à gronder et va bientôt hurler STOP !!
A bon entendeur, reprenons les chars à boeufs et ensuite les piques et les baïonettes …
Bravo. Tout est dit.
A 100/100 d’accord avec vous.
Il est grand temps que les moutons que nous sommes devenus se remuent un bon coup.