Alors que les chiffres de ventes automobiles sont au beau fixe aux Etats-Unis, les résultats ne sont pas aussi encourageants du côté tricolore – -4,3 % en juillet 2014. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, les équipementiers, encore trop liés aux constructeurs automobiles, coulent avec eux.
C’est ainsi que le groupe Altier, fabriquant de Caddie, rencontre de nombreuses difficultés et se voit contraint de fermer bon nombre de ses filiales. Seule la région d’Angers dispose d’un sursis pour se sauver de la tempête.
Les irréductibles Angevins
Le 1er août dernier, le Tribunal d’Angers a placé en liquidation judiciaire la division Metal & Plastic Development d’Altia Industry, avec poursuite d’activité jusqu’au 30 septembre 2014. Cette filiale, répartie sur les sites d’Ecouflant et de Chasseneuil-du-Poitou, près d’Angers, compte près de 160 salariés et bénéficie d’un sursis en attendant qu’un repreneur veuille bien s’annoncer.
Dans l’attente de ce miracle, la filiale continuera d’approvisionner les clients mais le moral est au plus bas. Si les salariés espèrent qu’un repreneur arrive à toute vitesse sur son cheval blanc – attention au stage récupération de points Angers tout de même – d’autres filiales n’ont pas eu la chance de ce sursis.
L’hécatombe dans le reste des filiales
Début juillet, Caddie tombait en faillite et les filiales Altia Le Mans et Montreuil-Bellay, pour ne citer qu’elles, sont actuellement en redressement judiciaire avec une période d’observation d’un mois.
Altia Industry, œuvrant principalement dans la sous-traitance automobile et aérospatiale, sombre sans qu’il ne soit rien possible de faire ou presque. Les semaines à venir seront déterminantes dans le sauvetage de la division Metal & Plastic Development avec, on l’espère, un repreneur aux reins suffisamment solides pour faire repartir la filiale !
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